Ce retour de Tony Martin me fait bien plaisir, il a toujours fait partie de mes chanteurs favoris en grande partie grâce à ses superbes albums avec Black Sabbath. Que vaux un Tony Martin en 2005 ? et bien vocalement il n’a strictement rien perdu de sa superbe. Au contraire dirais-je, sur ce disque il se laisse aller à quelques superbes vocalises. Musicalement, pas de soucis non plus, c’est dans la droite continuité de ce qu’il a enregistré avec son illustre ancien groupe, du pur heavy/hard mélodique. Pour ceux qui connaissent son premier album solo, ce disque est nettement plus musclé, les claviers moins pompeux (c’est Geoff Nichols (Black Sabbath) qui s’y colle. Les compos sont sympas sans être géniales, disons que le point faible de ce disque est qu’il n’y a pas vraiment de coup de génie niveau riffs ou rythmique. C’est Tony Martin lui-même qui a enregistré les lignes de basse et de batterie (exception d’un morceau sorti des archives enregistré par Cozy Powell lui-même) et c’est son fils qui s’est collé à la guitare, il n’y a donc aucune prétention de ce côté-là, ça tient bien la route mais pas de quoi s’en réveiller la nuit. Il n’en reste pas moins que ce disque est un must pour les fans du monsieur qui trouveront beaucoup de plaisir à réentendre sa voix. Ceux qui voudraient le découvrir et bien, même si ce disque pourrait faire l’affaire, je leur conseillerais de le découvrir à travers la discographie de Black Sabbath pré-Dehumanizer (ce disque étant à mes yeux quand même supérieur au « Cross Purposes » et « Forbidden »).
