The Fire Within [2016] |
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Après avoir été mis K.O. par la découverte de son successeur (Unyielding sorti en 2019), j'avais envie de découvrir le premier album d'Eternity's End
avec Ian Perry (ex-Elegy, ex-Consortium Project) au chant. La première
chose qui m'ait frappé et son côté beaucoup plus classique dans
l'approche, si Unyielding détonnait par son côté bourrin et fun, The Fire Within
se veut beaucoup plus classique dans son approche, la voix déjà est
déjà nettement plus dans les standards du genre metal néoclassique et
donc plus sage. Mélodies et speederies sont malgré tout au rendez-vous
sur des compositions bien ficelées et jouées avec talent, il manque
l'étincelle de folie que j'avais trouvée à son successeur pour en faire
un disque enthousiasmant que j'ai envie d'écouter en boucle même si
quelques morceaux à la limite du Thrash comme The Fall Of The House Of Usher valent le détour. The Fire Within
reste malgré son trop grand classicisme un disque bien foutu dans le
genre speed metal néoclassique que je peux conseiller sans autres aux
amateurs du genre. |
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Unyielding [2019] |
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C'est
bourrin, c'est speed, c'est mélodique, c'est technique, c'est fun! je
n'avais pas entendu un album de speed mélodique aussi sympathique
depuis très longtemps, peut-être le Somewhere Out In Space de
Gamma Ray ! Franchement avec ce deuxième album Eternity's End m'a
vraiment collé une jolie baffe. Si je dois décrire le genre de musique
que ce groupe fait, je dirais qu'elle se situe quelque part entre la
virtuosité et le shredding d'un Symphony X, le heavy metal entraînant
et fun d'un Kai Hansen (Gamma Ray, Helloween) et l'énergie de scène
Speed Metal US, ce groupe me rappelle un peu Destiny's End (donc
Helstar) pour le côté énergique et rentre-dedans des compositions. Le
groupe est composé de membres disséminés aux quatres coins de la
planète, puisqu'on y retrouve au chant le Brésilien Iuri Sanson
(ex-Hibria), à la basse Mike LePond (Symphony X et plein de
groupes américains), un canadien et deux Allemands qui ont fondé le
groupe. Le mixage est assuré par Piet Sielck (Iron Savior) et marque de
son empreinte le son du groupe qui donne une teinte très germanique à
l'ensemble, même si je ne suis pas spécialement fan des productions de
ce dernier, je dois avouer qu'il a fait ici un boulot remarquable car
la puissance et l'énergie des musiciens est remarquablement
retranscrite, ça shred de tous les côtés, les compositions sont ultras
denses, énergiques et finalement variées et très fraîches. Je suis
vraiment enthousiasmé par cette découverte qui me fait vivre des
sensations que je n'avais plus connues depuis 20 ans dans ce genre de
musique où je pensais avoir tout entendu. Si vous aimez le speed metal
mélodique de Running Wild à Symphony X ne passer pas à côté de ce cette
petite merveille qui sera assurément dans mon top 5 des albums de
l'année 2019. |
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